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 "On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumé à mes défauts qu'à ceux d'autrui." (PV Ellie)

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Matt Reegans
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"On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumé à mes défauts qu'à ceux d'autrui." (PV Ellie) Empty
MessageSujet: "On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumé à mes défauts qu'à ceux d'autrui." (PV Ellie)   "On me reproche le goût de la solitude. Je suis plus accoutumé à mes défauts qu'à ceux d'autrui." (PV Ellie) Icon_minitimeDim 27 Mar - 21:07

    Chaud. Voilà le seul mot qui me venait à l’esprit pour définir ce jour de septembre. Déjà cette nuit j’avais du me levé pour ouvrir la fenêtre de ma chambre tellement il faisait moite, humide, étouffant. Et le matin venu, ça n’allait pas mieux. Le soleil était déjà haut dans le ciel, inondant le parc de ses rayons chauds. Nous étions un samedi. Qui dit samedi, dit pas cours. Bonheur total. Je pouvais donc si je le voulais, paresser toute la journée. Que ce soit à l’intérieur ou dehors. De ma chambre, j’avais une vue directe sur le lac de l’école. En regardant attentivement, je vis qu’il n’y avait personne aux alentours. Magnifique. Je sortis donc de ma chambre afin de me rendre à l’extérieur. Malheureusement, je n’étais pas vraiment un grand habitué de Poudlard et encore moins de ses foutus escaliers bougeant. N’ayant pas fait attention, même si il fallait être sacrément fort pour anticiper leur mouvements, je me retrouvais à mi-chemin, quand il se mit à tourner. Et je me retrouvais ainsi à la totale opposée de là où je devais aller. Mmh. Génial, vraiment. Râlant comme toujours dès que je n’avais pas ce que je voulais, je me mis en marche afin de prendre un autre chemin.
    Maudissant encore une fois mon cher père de m’avoir obligé à aller enseigner une quelconque matière afin de « prendre mes responsabilités, et de n’être plus ce petit gamin qui ne se préoccupait que de lui ». Non, mais est-ce que je me mêlais de ses affaires moi ?! Je vous le demande. Franchement.

    J’étais enfin arrivé au rez-de-chaussée, sans me perdre, miracle. Alors que j’étais plongé dans mes pensées, je faillis percuter un groupe de jeunes élèves. Des Serpentards d’après leurs robes. Criant haut et fort, rigolant à qui mieux mieux. Encore un aspect négatif. Je pouvais dire adieu pour toujours à ma solitude tant recherchée. Je n’aimais ni le bruit, ni les gens. Et étant professeur, on ne pouvait pas dire que c’était le meilleur moyen de se faire aimer. Enfin, j’essayais le mieux possible de rester impassible face à tant de bruit. Je n’étais pas agoraphobe, non, j’aimais juste avoir le silence autour de moi, en somme, j’étais un solitaire. Et je m’en portais très bien, merci.

    Je passais la grande porte. Toute de suite, les rayons du soleil touchèrent ma peau. Ce que ça pouvait faire un de ces biens. De bonheur, je fermais les yeux et restais planté devant l’entrée. Très vite, je les rouvris, ayant entendu de petits toussotements derrière moi. Allons bon, si on ne pouvait plus profiter des premiers rayons du soleil… Mais je me bougeai rapidement du chemin. Et je me dirigeai vers le bord du lac. Personne, ce qui veut dire, paix la plus totale. Bien.
    Il faisait chaud. J’enlevais mon haut. Le soleil tapait de plus en plus fort. J’ôtais mon pantalon. L’eau scintillait, le ciel était bleu, le vent absent. Par précaution, j’avais déjà mis mon maillot en dessous. Et c’est avec un plaisir plus qu’intense que je plongeais tête la première dans l’eau turquoise du lac.
    Bonne. C’était le mot pour définir le liquide entourant mon corps à moitié nu. Il l’effleurait, le rafraichissait, et le flux des vagues massaient mes muscles endoloris. Rien ne pouvait m’ôter ce bonheur fugace. J’étais heureux, loin des cours, loin du bruit, loin des gens. La rive opposée était à perte de vue. Je fis quelques brasses. Et me mis sur le dos, afin de faire la planche, et d’ainsi laisser mon corps profité du bronzage. Je sentis une douce caresse m’effleurer la cuisse. Me souvenant tout d’un coup du calmar géant vivant dans le lac, je sursautais et regardai tout autour de moi, de peur de voir surgir un tentacule hors de l’eau. Mais je ne vis qu’un simple petit poisson. Tant pis. Je me remis à faire la planche. Me délectant du soleil de septembre.

    Lentement, je m’endormais. Enfin, je somnolais. Réfléchissant à ma vie bouleversée en un peu moins de deux mois. Était-ce en bien ? Etait-ce en mal ? Je ne pouvais encore affirmer aucuns des deux. Bien sur, je perdais toute ma solitude, mais je gagnais aussi en assurance. Peut-être arriverais-je enfin à parler normalement aux autres ? A exposer mes plantes dans les divers concours de sorciers de ma région ? Seul le temps nous le dira. Mon père m’avait aussi dis que je me ferai des « amis » pour la première fois. N’en ayant jamais eu, je ne savais pas à quoi m’attendre, ni comment m’y prendre. Mais était-ce quelque chose de favorable, l’amitié ? J’avais lu tellement de livre qui parlait d’amitié perdues, cassées, trahies. Elle était dure à garder, à préserver. Ne tenait qu’à un fil, mais pouvait résoudre tellement de problèmes. Oui, non, je ne savais pas. Amitié égal ouverture de soi. En étais-je capable ? Près ? Devoir raconter sa vie, ses problèmes, ses soucis à un autre être que soi, était-ce vraiment possible ? Ne risquait-on pas de tout se ramasser en pleine face une fois cette amitié brisée ? C’était arrivé tellement souvent. Et que ce soit fiction ou réalité, je ne crois pas que cela changeait beaucoup. Les gens sont éphémères, la vie, et l’amitié aussi. Surtout l’amitié. On y entendait « ami », mais à quoi bon l’appeler comme cela, si quelques années plus tard, tout était fini ? Autant dire « ennemitié ». Ça se rapprochait plus du vrai contexte. Effectivement, une courte pose entre deux gens qui sont ennemis, qui ne s’entendent pas, devrait s’appeler « ennemitié » et non « amitié ». Les gens restaient plus longtemps ennemis qu’amis. C’était tellement plus facile de haïr les gens pour leurs qualités que les aimer pour leurs défauts. C’était tellement plus simple de cracher derrière les dos de ceux qu’on appelait auparavant « amis ». C’était peut-être ma façon de pensée, mais je voyais ce concept ainsi. Mentir, faire semblant, sourire pour de faux, et tout ce qui allait avec. Et ça ne me donnait pas vraiment envie d’entrer dans la danse. Surtout pour s’en ramasser plein à la fin.

    Tout n’est qu’hypocrisie.
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