Hogwarts...cette première journée était plutôt…ratée pour ne pas dire pourri. À vrai dire je n’avais rien fait, j’avais été perdu dans mes pensées durant plusieurs heures. Je me demandais ce que je faisais ici. J’étais pourtant une fille sur d’elle même tout le temps et m’amusais assez souvent, c’était… très étrange. Arrivé tôt dans la matinée, je m’étais très vite installé dans mon dortoir chez les Griffondor. Quelques minutes plus tard, ma valise était défaite, mon armoire pleine à craqué et mon sac posé, je n’avais plus rien à faire. Je ne connaissais personne et personne ne me connaissait. En fait, je venais de réaliser que j’étais seule. Depuis la mort de mes parents j’avais souvent était seule mais il y avait toujours eu ma gouvernante, Marie, pour me soutenir. Mais maintenant je me retrouvais vraiment seule au monde. Mon visage perdit tous signe de joie et mes yeux s’assombrirent. Je n’étais pas le genre de filles torturés et sombres et pourtant, à ce moment précis, je leurs ressemblais fortement. Je sentis alors les larmes qui montaient en moi. J’avais se problème depuis mes 9 ans, je pleurai très souvent et parfois sans aucune raison. Certes, à ce moment précis il y en avait une, mais pas de quoi fondre en larme. *Eleanore, reprend-toi ! Tu n’es pas une petite chose fragile. Arrête de pleurer !*. Ayant pensé ça quelques minutes auparavant, mes larmes cessèrent de couler et je relevai la tête. Heureusement pour moi j’étais seule dans les dortoirs.

Je sortis précipitamment de la salle et me dirigea vers les escaliers. Étant très curieuse et légèrement triste, je voulu sortir du château. Me dirigeant alors vers le jardin, je marchais doucement en regardant autour de moi. Il n’y avait pas grand monde, quelques élèves se promenaient d’autres lisaient et enfin certains parler entre eux. Me rappelant alors que j’étais seule au milieu du jardin, je pris une démarche naturelle, confiante et plus rapide. J’avais connaissance d’un lac près du château et me dit que je serais tranquille là-bas. Ne voulant aujourd’hui pas trop de contact humain je m’aventura dans le chemin qui mène aux eaux calmes et douces. Arrivant sur place, je vis alors une eau tellement clair qu’elle en était presque transparente. C’était magnifique à vous en couper le souffle. Je m’approcha près de l’eau et enleva mes chaussures. Je n’avais pas du tout l’intention de me baigner, juste de mettre les pieds dedans et de penser.

L’eau était fraiche mais je n’enleva pas mes pieds. Il n’y avait d’ailleurs pas de vent juste le soleil caché par les quelques nuages présent. Habillé d’un short et d’un pull que j’avais trouvé chez un grand couturier au rayon homme, je n’avais pas froid. On m’avait souvent demandé pourquoi je prenais certains de mes pulls chez les hommes et bien parce qu’ils sont plus beaux, plus doux et puis magnifiques. De plus ils ne cachent pas mes formes comme on pourrait le penser. Je mis donc mes pieds ainsi que le début de mes jambes et ne bougea plus. Je fermai alors les yeux quelques minutes pour penser, me mettre à rêver de ma vie futur ou passé. J’avais une cousine ici, qui est-elle ? Aucune idée. C’était d’ailleurs une des raisons qui m’avait poussé à venir. Elle étudiait ici, j’en étais sur grâce à mes contacte. Être riche ça peut servir de temps en temps. Je souris un instant mais mon moment de bonheur ne fut que de très courte durée. Je venais d’entendre un bruit près des arbres à ma gauche. Je savais que je n’étais plus seul mais sur quoi allais-je tomber ? Je pensai alors à toutes sortes d’animaux ou de monstres mais ne pensa pas un instant que cette «chose» pouvait être un humain…

Les arbres donnaient sur la forêt interdite alors forcément je commençais à m’imaginer toutes sortes de choses. Des choses pas très rassurantes. Des scénarios avec des animaux, des monstres plutôt dangereux qui pourraient m’attaquer en moins de deux minutes. Je me leva précipitamment, laissant mes pieds dans l’eau et regarda la chose qui venait vers moi. Ma baguette dans la main droite, derrière mon dos, je la cachais soigneusement. Mais pas un seul instant il m’était venu à l’esprit que cela pouvait être un humais. N’importe quelle personne ayant une once conscience ne s’aventurait pas dans un lieu pareil. Surtout quand on s’avait que très peu était ressortaient intacte. Moi-même je ne m’y aventurais jamais. Enfin c’est ce que je pensais. Après tout je ne savais pas ce que la vie pourrait me réservait. Déjà que pendant mon enfance je pensais vivre une vie pleine d’amour avec mes parents…et bien non. Donc ne jamais dire jamais.

Je sortis de mes pensées et découvrit avec stupéfaction un jeune homme. Il venait de pénétrer au bord du lac. *Mais qu’est-ce qu’il faisait dans la forêt !* Il était complétement inconscient, de mon point de vue en tout cas. Sauf si il était dangereux. Peut-être qu’il n’avait pas à avoir peur dans cette dernière. Peut-être qu’il était tellement dangereux que personne ne l’approchait. Cette idée me fit encore plus peur. Il était sans doute professeur à Hogwarts pour être dans le château et devait être bien plus fort que moi. S’il m’attaquait je me retrouverai face contre terre en moins de deux minutes. Oui, j’étais forte, c’était sûr, mais pas assez pour me battre contre lui. De plus, il avait ce visage, un peu méchant, sournois…il aurait pu donner des frissons à n’importe qui. Bien qu’il ne soit pas désagréable à regarder. Je mentirai si je ne disais pas qu’il était beau mais ce n’étais pas la question…

Il se rapprocha de moi, lentement, mettant petit à petit sa main dans cape comme s’il voulait attraper quelque chose. Je pressentis alors qu’il prenait sa baguette magique. Étais-je vraiment une menace ? Je n’étais qu’une simple fille, forte certes, mais encore jeune. D’un autre côté, je me mis à penser, que s’il me voyait comme une menace c’est qu’il avait quelque chose à cacher. Franchement, ma deuxième hypothèse était bien plus probable, par le fait qu’il sortait de la forêt interdite. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire là-bas d’ailleurs… ? Je me mis sur mes gardes et le regarda. Si on restait comme ça tous les deux il y allait forcement en avoir un qui se prendrait un jet magique. Et ça serai moi. Je me mis donc à parler :

- La forêt interdite...dis-je songeuse…Il faut vraiment être courageux pour s’y aventurer….Ou stupide.

Je prononça les deux derniers mots à voix basse, mais je fis bien attention au fait qu’il les entende. C’est vrai il fallait soit être courageux, c'est-à-dire stupide, soit être dangereux. Mais je n’allais pas lui dire qu’il était dangereux, bien sûr que non. J’attendis quelques secondes pour qu’il réponde et réfléchit. Peut-être que c’était juste un professeur…je venais alors d’insulté un de mes enseignant. Mais quelle idiote j’étais !

Quelle idée j’avais eu de lui parler… ? C’était sans doute un professeur ou un homme dangereux et moi je venais tout simplement de l’insulté. Je lui avais dit que son comportement était stupide et même si je le pensais, je n’aurai jamais dû le lui rapporter. A ce moment-là c’était moi l’idiote et ça m’énervait légèrement. Mais il y avait quand même un point positif dans tout ça, je n’étais absolument plus triste. Ma peine avait disparu laissant place à la curiosité, la provocation et l’amusement. Et peut-être la peur aussi. Mais ça, je ne risquais pas de le lui montrer. Il me répondit alors avec un sourire à vous glacer le dos. Bien que je resta de marbre ma première pensée fut pour ma vie. Je n’avais peut-être pas si peur que ça mais quand même.

- Vois-tu, très chère, je dirais plutôt courageux.

*Oui bien sûr, et moi je suis la reine d’Angleterre*. Je souris amusé et le regarda attentivement. Les cheveux mi- longs, les yeux très clairs et une silhouette fine, il me fixait. Je m’intéressais bien évidemment comme toutes les jeunes filles aux garçons mais jamais je n’étais allé chercher des plus vieux que moi. Certainement pas des adultes et pourtant, à ce moment, cela me traversa l’esprit. *Voyons Eleanore, reprend-toi !* Je n’allais quand même pas envisager la possibilité de…Là je m’emportais, certes, mais il ne le sera jamais donc ça ne pouvait pas faire de mal de rêver un peu.

- Et puis, cesse de cacher cette baguette, c’est puéril et inutile.

Il me sortit de mes pensées avec cette phrase. Je garda le sourire à mes lèvres malgré les trois derniers mots. « Puéril et inutile » c’est ce qu’il avait dit, très gentil à ce que je vois. Et pourtant lui aussi gardait sa main dans sa poche, les doigts contre sa baguette. Et après c’était moi qui cachait la mienne. Je ne bougea pas d’un pouce et lui répondit :

- Courageux…oui si tu le dis. Et venant d’un homme qui garde sa main dans la poche de sa cape pour prendre sa baguette je dirais que c’est déplacé…Crois-tu vraiment que je vais m’attaquer à toi ?

S’il me répondait oui et bien ce serait le pire des idiots. S’attaquer à plus jeune et moins fort que soi est non seulement dégeulasse si je puis dire mais aussi un manque totale de confiance en soi. Quand on est fort il faut s’attaquer à des gens de son niveau. Mais intérieurement je me disais qu’il était plutôt du genre provocateur et méchant, et là il n’y a pas de manque de confiance en soi seulement une grande envie de jouer. *Voyons voir si ce dernier était un faible ou un joueur*.

Il rigola de nouveau, un petit ricanement froid et dur. J’en avais encore des frissons dans le dos. Cet homme avait l’air tellement dangereux. J’aurais peut-être dû rester assise et le laisser partir. En tout cas je n’aurais jamais dû le provoquer ou l’insulter. C’était évident. Mais maintenant que j’y étais, je ne pouvais plus reculer. Alors autant s’amuser un peu et voir qui était vraiment ce charmant homme.

De plus, d’après les rumeurs, la guerre refera bientôt surface. Et beaucoup disaient qu’il fallait choisir un camp. Dans lequel étais-je ? Aucune idée. Après tout, je m’en foutais du moment que je restais en vie. Je n’avais rien à perdre, je n’avais aucune famille, aucun ami et sa me faisait souffrir alors si une guerre arrivait, j’en aurais strictement rien à faire. Quitte à choisir un camp je prendrai celui qui me donnera le plus. C’était égoïste mais c’était un de mes plus gros défauts. J’étais égoïste et je ne pouvais pas le changer. Les mangemorts pourraient refaire surface que ça ne me dérangerai pas plus que ça. Certains dirait que j’étais ignoble et méchante mais non. Seulement, ce n’était pas mon combat. Le mien je l’avais déjà vécu et il était encore bien présent dans ma tête. Alors pour ce qui était des mangemorts et de la guerre… Tout ce qui je désirais c’était rester en vie et si pour sa je devais rejoindre leur camp et bien je le ferais.

L’homme qui se tenait en face de moi avait un petit quelque chose qui me paraissait…louche. Je l’avais senti dès son arrivé. Et je savais déjà quel camp il choisirait si une guerre éclatait. Ça se voyait comme un nez au milieu d’un visage. Et ça me fit un peu plus peur. Il ne savait absolument pas à quoi je pensais et vu comme je l’avais insulté, il devait sans doute imaginer que j’étais contre lui. Mais je ne l’étais pas…non. J’étais juste curieuse et légèrement provocatrice. Pourtant les gens me prenaient plutôt pour quelqu’un de gentille. Certes, c’était la vérité, mais pas toujours. Je souris puis me mordilla la lèvre inférieure. C’était une habitude que j’avais prise et depuis je le faisais dès que quelque chose m’intéressais ou dès qu’il y avait un garçon. Là, il y avait les deux…jackpot !

- Tutoiement ? Je vois que tu ne sais pas à qui tu as affaire.

Non et je n’en avais rien à faire. J’avais peut-être légèrement peur mais qu’est-ce qu’il aurait bien pu m’arriver ? Et puis si c’était un professeur, je me demandais comme se faisait qu’il avait était embauché. Bon, je serais dans la mer… si c’était bien le cas mais maintenant je ne pouvais reculer.

- T’attaquer à moi ? Non, j’en doute. De plus, tu n’es pas à la hauteur.

Lui-même l’avait remarqué, bien.* Évidemment que je ne suis pas à ta hauteur, je suis bien plus jeune que toi et je viens d’arriver.*Je connaissais pas mal de sort mais lui devait atteindre un niveau extraordinaire.

- Bien, nous sommes d’accord sur ce point. Alors toi tu as le droit de me tutoyer mais pas moi ? Où va le monde… ?

C’est alors qu’il sortit sa baguette et la pointa sur moi. Je nu même pas le temps de m’écarter, j’étais prise au piège. Qu’allait-il me faire ? À ce moment précis j’eus vraiment peur. Je n’étais pas de taille et mon petit doigt me disait qu’il ne comptait pas me faire du bien. Mon visage perdit un peu d’assurance et mes yeux s’assombrirent. Je n’étais pas de taille mais je pouvais quand même essayais de riposter.

- Mmh… Qu’est-ce que je pourrais bien te faire ? Afin de lever l’affront que tu as osé me faire.

C’était donc pour ça qu’il m’attaquait…Je l’avais provoqué et il se vengeait. *Héhé*. Bon je ne rigolais pas pour autant mais j’eux un léger sourire. Il n’aimait pas du tout qu’on s’oppose à lui. Encore mieux…Je n’eus pas le temps de penser à quelque chose d’autre, il m’envoyer son sortilège en plein cœur. Je m’écroula alors à terre, sur les genoux. Je ressentais une douleur atroce. Tellement forte, puissante que j’en avais presque les larmes aux yeux. Une seul chose me retenait de ne pas pleurait et d’avoir la tête levé, c’était le fait que j’avais déjà eu mal, bien plus mal à vrai dire. La mort de mes parents quelques années auparavant m’avait plongé dans une douleur telle que je ne m’en remettrais jamais. Le simple fait que je pense à eux, à ce moment, fit disparaître la moitié de la douleur. L’autre je pouvais la soutenir.

J’avais mal, très mal mais je m’efforça d’envoyer un jet de magie sur mon adversaire. Je ne pourais pas l’atteindre et il était bien plus fort. Mais cela le déconcentra quelques secondes et je puis alors souffler. La douleur diminua et cela me permit de me relever. Difficilement, je l’avoue, mais j’étais debout face à lui. Comment allait-il réagir au faite que je ne mettais pas laisser faire ? Au fait que j’avais réussi à soutenir cette douleur atroce ?

- Dans les ténèbres les plus sombres ma jolie.

*Haha*. J’émis un petit gloussement. Mais bien sur nous allons tous finir dans les ténèbres et lui le premier. Mais je ne m’arrêta pas spécialement sur ce début de phrase. La fin m’intéressait bien plus. « Ma jolie » m’avait-il appelait, vraiment sans gêne celui-là. J’étais légèrement flatté bien qu’il ne m’avait sans doute pas dit ça pour me complimenter. Mais si c’était bien un professeur comme je le pensais alors le jour où on allait se voir en cour, l’heure risquait d’être bien amusante. Embarrassante, certes, mais plutôt drôle. Je me mis alors à imaginer toute sorte de scénario qui pourrait se passer si c’était bien le cas, puis, sortit de mes pensées.

Après avoir riposté à son attaque, je m’étais relevé. Mon jet ne l’avait même pas touché mais je m’en foutais. Sa lui faisait croire que j’étais faible et en plus son sort c’était dissipé. J’étais gagnante sur ce coup malgré la douleur qu’il m’avait procuré. Enfin gagnante…peut-être pas mais au moins je n’avais pas eu grand-chose. Après ça, qu’allait-il bien pouvoir encore me faire ? J’appréhendais un peu la situation et pourtant j’attendais avec impatience son prochain mouvement.

- Bien. Je vois que tu as de la volonté d’esprit.

Il se mit alors à rire comme les deux ou trois dernière fois. Sa réaction me surpris. Par le fait qu’il se mit à rire alors qu’il venait de m’envoyer un sortilège de Douleur et aussi par sa dernière phrase. Bien sûr que oui j’ai une volonté d’esprit. Croyait-il vraiment que j’allais me laisser faire sans rien dire. J’aurai pu attendre qu’il arrête et supporter cette douleur mais je n’avais pas fait comme ça. Et c’était aussi bien.

Je le regarda attentivement, il n’y avait plus une once de tristesse ou de douleur dans mes yeux.
Seulement de l’amusement et de la provocation. Il n’était pas bête et donc ne me tuerai pas. Et puis aussi parce que de un ça ne lui servirai à rien, de deux je sentais qu’il avait encore envie de s’amuser un peu et de trois j’étais étudiante ici, et pour cacher à tout le monde que j’étais morte, ça allait être difficile. La troisième raison n’était pas tellement valable parce qu’il suffisait de m’envoyer dans la forêt et de faire croire à tout le monde que j’y étais entré de mon plein grès. Personne n’en était jamais ressortit donc ça camouflé son meurtre.

Je m’avança alors vers lui doucement et lui dit :

- Et maintenant … ? Qu’est-ce que tu vas encore me faire ?

Je n’attendais absolument pas qu’il me fasse quelque chose mais je préférais voir ce qu’il comptait faire. Il ne m’en parlerait sans doute pas et agirait mais j’étais prête et je voulais voir comment il fonctionnait.

Ce pourrait-il qu’il me fasse encore plus mal… ? Oui c’était sûr, mais mieux valait ne pas y penser. Je fixa ces magnifiques yeux clairs et attendit qu’il me réponde. Pourtant au lieu de parler, il rangea sa baguette dans sa poche, à ma grande surprise et s’approcha de moi. Il n’allait peut-être rien me faire en fait. Quelle bonne nouvelle, je dois dire. Mais d’un autre côté, il n’était pas si bête, et moi non plus. Il allait forcement tenter quelque chose et il fallait que je sois prête. A la moindre inattention de ma part, il pourrait m’arriver malheur.

Il passa alors une main dans ses cheveux, je souris contente. C’est vrai qu’il était mignon, presque personne n’aurai pu résister à son charme, et surtout pas moi. Et puis même s’il était un professeur, ça me faisait une belle jambe. J’avais toujours suivit les règles, j’étais une jeune fille assez sage quand même, mais là, s’il devait se passer un truc, je n’accorderai pas la moindre pensé aux règles. Après tout s’il y en avait c’était pour les respecter, certes, mais aussi pour les transgresser. Il se glissa alors derrière moi et dégagea légèrement mon cou. Un frisson me parcourut quand je sentis son souffle dans mon cou. Puis il me souffla quelques mots dans mon oreille :

- Ça dépend. Et toi, qu’est-ce que tu veux faire ?

Je souris, les yeux pétillants. J’avais pas mal d’idées à vrai dire mais voulait-il parler de la même chose que moi. Après ce qu’il m’avait fait il se pourrait que ce soit un piège. En tout cas si s’en était un, je tomba immédiatement dedans. Je lui dis alors :

- J’ai pas mal d’idées…mais il y en a une que je préfère….

J’allais lâcher ma baguette et me retourner pour lui montrer ce à quoi je pensais quand je sentis quelque chose appuyer sur mon dos. C’était sa baguette. Ce n’est qu’à ce moment-là, que je compris qu’il m’avait tendu un piège. Qu’elle imbécile j’étais. J’aurai tout de suite du le sentir. C’était d’ailleurs impossible qu’un homme t’envoie un sortilège de douleur puis vienne de caresser les cheveux. J’étais vraiment idiote, c’était une erreur de débutante.

- Avance ma chère.

Ces trois mots furent bien plus glaciale et dure que les dernières phrases qu’il avait prononcé. Qu’allais-je bien pouvoir faire… ? Il allait m’emmener dans la forêt interdite et s’amuser avec moi jusqu’à temps que je meure…étais-ce cela ma destiné ? Servir d’amuse-bouge, de cobaye ou autre à un dangereux mec. Génial comme fin, il y a mieux. Je pensa alors à moi, je ne pouvais pas terminer comme ça, je n’allais pas me laisser faire. J’étais certes, plus faible que lui mais pas sans défense.

J’avança doucement puis m’arrêta une seconde, ce qui me permis de lui envoyer un coup de pied dans la jambe. Vu la force que je possédais il ne devait pas avoir très mal mais j’eus le temps de me dégager et de me retrouver face à lui. Je ne lui laissa pas une seconde de plus et lui envoya un jet de magie en plein torse. Il recula de quelques pas sous l’effet de l’impact mais n’eut rien. Il se redressa alors et me fit face. Et là, j’eux vraiment peur. Il allait sans doute m’envoyer un sortilège de douleur ou un des trois sorts impardonnables. Mais j’étais prête et des que j’en aurai l’occasion je courrais pour retrouver ma liberté. Je n’allais tout de même pas jouer avec le feu…si ?