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| | | Survivre plutôt que vivre. (Pv Eleanore) |  |
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Matt Reegans
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 | Sujet: Survivre plutôt que vivre. (Pv Eleanore)  Sam 3 Sep - 22:47 | |
| Deux, peut-être trois personnes. Dans une cabane en bois, au milieu d’une forêt dense. Et j’avance, toujours un peu plus vite, toujours un peu plus pressé. J’entends leurs râles. A chaque pas de plus, leur doux souffle se fait sentir jusque dans les fibres des arbres. Une feuille se fait écarter, une branche se casse. Un bruit de retournement. Et un sourire à vous retourner l’estomac d’un Sombral. Un travail, ce travail qui demande d’être accomplie depuis tellement de temps. Seul, j’ai pu prétendre au titre. Et moi seul récoltera toute la gloire. Un gouffre sans fond se dessine petit à petit pour les autres. Je ricane. Et j’arrive face à un cabanon de fortune, qui essaye un tant soit peu de se cacher en dessous des basses branches du gigantesque arbre, lui servant de mur arrière. Plus un seul bruit ne se fait entendre. Ont-ils sentis ma présence ? Je l’espère. J’apercevrai alors la souffrance, la peur et la douleur dans leurs jolies petites pupilles de gigots terrifiés. La gloire s’approche. Tu me seras enfin redevable, et je t’écraserai de mes propres mains. A moins que ce ne soit déjà fait. D’un simple mouvement de la main, je fais voler en éclat la porte de fortune. Tout tremble, j’entends des pas qui accourent. Enfin. Je reste là, je ne bouge plus. La main tenant la baguette magique toujours levée. Un homme se tient debout au milieu des décombres de leur entrée. Derrière lui se tint une femme apeurée. Le supplice se lit dans ses yeux. Tu es perdue très chère, et tes yeux de chiens battus n’y feront rien. Dans un ricanement digne du diable, j’envoie dans la poitrine de l’homme le deuxième sortilège impardonnable, connu aussi sous le nom du Sortilège Doloris. Il se tord, hurle, crie, pleure, vomit. Il se meurt. Et aucuns sons audibles ne sort de la tendre bouche de la jeune femme. Je joue, je m’amuse. Mais assez perdu de temps, alors que lui est étalé sur le sol joncé de feuilles mortes, je me tourne vers la petite rousse. Et dans un sentiment d’ultime puissance dévastatrice, je tourne la baguette vers son frêle corps. Et un seul mot sort d’entre mes lèvres…
Et tendis que je faisais un brusque mouvement du bras, je me cognais celui-ci contre un mur de brique froid. Ouvrant les yeux que je ne me souvenais pas d’avoir fermés, je vis de hautes façades m’entourant. D’un gris terne et froid. Et j’étais couché sur un sol en bois, dur et pas confortable. Mettant ma tête dans mes mains, mes souvenirs refirent peu à peu surface. Bon. Tout ça n’était donc qu’un rêve. Un foutu rêve. Certes, un rêve de gloire, de grandeur et puissance, mais non réel. Je n’avais en aucuns cas put me venger de ce couple immonde, non compréhensif et traitre à leur sang. Soit, leur heure viendrait, tardive sans doute, mais elle viendrait. Inexorablement. Tant bien que mal, je me relevais de ce lit peu propice. La buvette poussée ne me convenait pas. Bah, une fois de plus ou une fois de moins ne changerait en rien le cours de ma vie. Massant mes tempes douloureuses, et ma chemise toujours ouverte sur le haut de mon torse imberbe, je me mis en marche, retournant dans la rue commerciale de Pré-Au-Lard. Foutu Tête de Sanglier qui n’offrait même pas de chambre aux buveurs tardif. Il payera. Zut. Ne savait-il pas à qui il avait affaire ? Bon, non, probablement. Mais ce temps viendrait, bien assez vite, je vous le dit.
Nous étions un mercredi, et heureusement pour moi je n’avais pas à donner de cours à ces petits prétentieux qui se croyait plus intelligents parce que soit disant « ils avaient des pensées pures ». Laissez-moi rire. Le jour où ils crieront haut et fort leur fort intérieur, là, ils seraient peut-être acceptés dans la classe intelligente. Néanmoins, je me dirigeai quand même vers Poudlard, afin de satisfaire ma deuxième occupation, à savoir le travail des plantes. Seules espèces sur terre qui ne vous décevront jamais, une fois bien éduquées.
Devant moi se tenait les hautes portes du parc de Poudlard. En tant que prof, j’en connaissais le moyen de l’ouvrir, et d’aussi les bloquer en temps d’attaque. Mais pourquoi voudrais-je les fermer si j’étais moi-même l’auteur de cette guerre ? Ah ah ah. Je passais l’entrée. A cette heure matinale, pas un seul élève ne trainait dehors. Rapidement, je m’élançais en direction de mes chères serres. Là où j’étais incontestablement le roi des lieux. Une fois dans l’habitacle, je nourris les quelques plantes carnivores et arrosaient les autres. Je n’avais aucunes plantes malades, ni mortes, je n’avais donc pas grand-chose à faire. Me dirigeant dans la serre qui faisait office de salle de classe, je rangeais un peu le bordel qui se trouvait sur mon bureau de fortune. Dans la classe aménagée, trônaient plusieurs coussins de tailles et couleurs différentes, afin que les élèves s’assoient autour du centre. Derrière eux, il y avait l’emplacement que nécessitait la présence des plantes, lors des différents cours. Et une grande couverture noire cachait l’entrée à mes serres. Là où aucuns élèves ou autres professeurs ne pouvaient mettre les pieds.
Bien. Tout était plus au moins en ordre. Alors que je me préparais à fermer le tout, et me rendre dans la chambre qui m’avait été attribué en début d’année, j’entendis des pas qui se firent entendre. De loin. Ils étaient légers, mais décidés. Ni un adulte, ni un collègue. Soupirant d’agacement, je m’adossai à mon bureau, afin d’attendre ce visiteur non désiré. |
| | | | Eleanore Leight
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| | Sujet: Re: Survivre plutôt que vivre. (Pv Eleanore) Lun 5 Sep - 20:48 | |
| Nous vivons, nous mourons. C’est comme ça, et pour tout le monde. Alors pourquoi se voiler la face. Nous allons tous mourir, un jour ou l’autre. Et que ce soit aujourd’hui ou demain, ça ne change rien.Tout le monde n’était pas d’accord avec moi. Certes nous allons tous mourir, mais nous allons tous vivre aussi. Et juste pour ça, il faudrait retarder le plus possible la fin. Pour pouvoir vivre, vivre heureux. J’avais souris quand on m’avait dit ça, et je m’étais mis à penser pendant quelques minutes. Oui il fallait retarder cette date pour pouvoir vivre. Mais si cette vie que l’on désir tant est si pourri que l’on préfèrerai mourir, que l’on préfèrerai fuir, faut-il vraiment la vivre. Si on sait qu’on est différent des autres, qu’on ne sera jamais aussi heureux qu’eux, alors pourquoi retarder la date de notre fin. Pourquoi vouloir vivre le plus longtemps possible. Autant mourir de suite, ça ne changera strictement rien.
Il y a quelques années j’ai pensée à ça. Et c’était resté en moi pendant tellement longtemps…que jamais je n’oublierai. À cette époque je n’étais pas très bien et contrairement à tout ce que les autres ont pensés, je ne me suis pas suicidé, je ne me suis pas drogué, je n’ai pas fui. Enfin pas vraiment. Je suis partit certes, mais pas si loin que ça et pour recommencer à zéro. Et puis aussi pour qu’ils soient fiers de moi. Ce matin-là, je repensa à cette idée de mourir aujourd’hui ou demain. La question se posait toujours. Sauf que maintenant je ne pensais plus à partir. Je me foutais de savoir quand j’allais mourir parce que ça allais arriver un jour. Mais maintenant je faisais en sorte de rester en vie. Que mon cœur batte et que mon sang coule dans mes veines. Je faisais ça pour eux…mes parents. Ils n’auraient jamais voulu que je parte maintenant. Je ne pouvais donc pas leur faire ça. Donc je me débrouillais pour vivre. Ou plutôt pour survivre. J’avais perdu espoir pour une vie complétement heureuse. Alors je faisais en sorte de l’être un minimum pour me lever le matin mais jamais plus. Je n’avais d’ailleurs pas beaucoup d’amis, aucune famille, en fait peu de contact avec les humains. Seulement avec les garçons, en ce moment. C’était bien étrange d’ailleurs.
Il y avait bien une chose que me rendait assez gai pour me lever le matin, et c’était le jeu. Je n’avais jamais était joueuse ou provocatrice, ni même méchante jusqu’au jour où j’avais rencontré un homme, au lac. Et j’avais aimé. J’aurais jamais cru que cela serait possible et pourtant…comme quoi le proverbe « ne jamais dire jamais » est bien vrai. Alors je cherchais le jeu et la provocation souvent mais je ne l’avais plus jamais retrouvé. Enfin pas à ce niveau. Jusqu'à aujourd’hui.
Je m’étais vite habillé avec l’uniforme de l’école. Je l’avais un peu modifié en raccourcissant la jupe et en ouvrant mon chemisier. Il m’allait mieux comme sa de toute façon. Il y a deux jours j’avais manqué mon premier cours de botanique, je savais que c’était mal mais je n’avais pas pu y aller. Alors maintenant, je devais en payer les frais. Déjà je devais me présentais au professeur et lui demander les devoirs que je devrais faire. Et aussi, avec chance, si il pouvait me résumé son cours. Mais ça c’était perdu d’avance. Mais j’espérais quand même parce que sinon j’étais pas sortie de l’auberge.
Arrivant rapidement au serres, j’entra et toqua à la porte déjà ouverte. Totalement inutile puisqu’un homme m’attendais, appuyais contre son bureau. J’entra dans la pièce et me stoppa net quelques secondes après. *Mer…*. Ce fut le seule mot qui résonna dans ma tête. *Mer…mer...mer*. L’homme qui se tenait en face de moi était sans doute mon professeur et malgré le fait que je ne l’avais jamais vu pendant un cours, je le connaissais. Et plutôt bien. C’était lui, l’homme du lac. La première fois que je l’avait vu j’avais failli mourir et je gardais encore un souvenir assez horrible de cette rencontre. Je me rappelais de tout et même de ses derniers mots : « Tu le regretteras ma belle.»
Je m’avança vers lui, sans savoir comment réagir. Devais-je m’enfuir, lui parler, le tutoyer, sortir ma baguette ? Mes yeux était fixés dans les siens. Je prononça quelques mots, peu sur de moi :
- Bonjour… tu es le professeur de botanique ?
Je n’avais pas baissé les yeux. J’étais terrifié mais contente. Ce dernier sentiment en moi m’effrayait. Comment étais-ce possible ? D’un côté j’étais horrifié de le voir et de le confrontait à nouveau et de l’autre j’étais heureuse. Je ne pouvais pas être attiré par lui. Non c’était impossible. Il me faisait peur. Et pourtant je passa une main dans mes magnifiques cheveux blonds et lui souris. J’attendis sa réponse en me demandant si le jeu allait-il vraiment reprendre. |
| | | | Matt Reegans
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| | Sujet: Re: Survivre plutôt que vivre. (Pv Eleanore) Lun 3 Oct - 18:02 | |
| Assis sur mon bureau, j’attendais patiemment que le visiteur importun arrive. Même si patiemment était un grand mot. Je n’étais pas patient et attendre était un vrai supplice. Je n’avais jamais rien du attendre, tout me venait sur un plateau, et devoir apprendre cette… valeur si on pouvait appeler ça ainsi, m’insupportait plus que tout. Et je trouvais cela vraiment idiot, totalement et parfaitement simplet que ceux qui, trop peureux, attendaient que vienne la mort, les chercher, paisiblement. Ah, ah. Dites-moi, vous êtes de bons farceurs !
Soit, là n’était pas la question. J’entendis un vague tapement sur ma porte, et avant que je ne puisse dire quoique ce soit, la personne poussa la porte et entra dans mon domaine. Vraiment ? Et la politesse, non, on ne connaît pas ? Je poussais un soupire de mécontentement et sautais à bas de mon bureau, et m’approchai de la personne qui venait d’arriver, afin de voir à qui j’avais à faire et surtout qui était-elle. Même si c’est plus ou moins la même chose.
Je haussais un sourcil quand je reconnu la nouvelle arrivante. Tiens, tiens. Une revenante. En effet, la jeune fille à la lourde chevelure blonde n’était qu’autre que la petite qui m’avait plus qu’importunée à mon retour de la forêt interdite. Près du lac. Bien. Ce jour-là, je m’étais fortement amusée à voir les différentes émotions, sentiments, passant au travers des yeux clairs de la jeune petite blonde. Comme me l’avait indiqué mon intuition, elle faisait bien partie des élèves de Poudlard, et grâce à son uniforme, je pus voir qu’elle appartenait aux Gryffondors. Intéressant. Vraiment. Contrairement à ces petites camarades, la jeune lionne avait raccourcis sa jupe et ouvert sa chemise, laissant voir la naissance de sa poitrine. Provocatrice la petite ? Je réprimais un sourire ironique. A la vue de son regard, je pus remarquer qu’elle aussi avait bien deviné d’avoir affaire à l’homme du lac. Tant mieux. Dans son regard, on pouvait y lire l’effrayamment, mais aussi une certaine… joie ? Contentement ? Peu m’importait.
La rouge et or s’avança vers moi d’un pas régulier, son cerveau semblait échafauder mille plans et réfléchir à je ne sais trop quel moyen de je ne savais pas quelle chose. Très complet et pertinent, n’est-ce pas ? Je trouve aussi, merci bien. Et tout en coulant un sourire sur ses lèvres roses ainsi qu’après avoir passé sa main dans sa chevelure aux couleurs d’un champ de maïs, la Gryffondor ouvrit sa bouche de première année.
- Bonjour… Tu es le professeur de Botanique ?
Ah… Je m’attendais à plus d’intelligence de sa part et d’un peu plus de pertinence. Elle en avait pourtant fait preuve l’autre jour. Je poussais un soupire d’agacement. Ah ! ces jeunes, jamais sûrs d’eux et très peu inventifs. Parce que évidemment que non, je n’étais pas un professeur de Botanique si, une fois les cours finis, je restais dans ce bureau, avec la chemise tachée de traces de terre avec des plantes entourant toutes la partie « cours » de la classe. Bon, passons outre.
- Comme tu peux le voir très chère. Ça te pose un quelconque dérangement ?
Je lui répondis d’une voix mi-espiègle, mi-ironique, lui faisait bien comprendre que sa question était quelque peu idiote. Moi, pas très diplomatique ? Mais enfin, je n’ai jamais dit nulle part que je l’étais. Encore moi que j’étais sympa ou même avenant. Quelques heures plus tôt, j’avais épluché mon carnet d’élèves. Afin d’essayer de mémoriser qui était qui, et surtout quels élèves, en essayant de trouver chez les plus vieux, seraient apte de faire parti de « chez nous ». Et à vrai dire, j’en avais vu peu. Très, très peu. Mais si j’avais bonne mémoire, la jeune rouge et or s’appelait Leight. Leight quelque chose. Emma ? Elena ? Enfin, on s’en passera.
- Et puis-je savoir ce que vous venez faire ici, mademoiselle Leight ?
Des intentions particulaires chère élève ? Oh, mais n’ayez crainte, dites-moi tout. |
| | | | Eleanore Leight
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| | Sujet: Re: Survivre plutôt que vivre. (Pv Eleanore) Sam 29 Oct - 15:04 | |
| J’étais debout, appuyé légèrement contre la porte de la salle et regardais l’homme en face de moi. Il était assis sur son bureau et me regardait comme si j’étais une idiote qui perturbait sa journée. Je suis d’accord sur le deuxième fait mais non, je ne suis pas idiote. C’est vrai que les quelques mots qui sortirent de ma bouche n’étaient pas très intelligents mais quand même. Il répondit à ma question en poussant un soupir d’agacement :
- Comme tu peux le voir très chère. Ça te pose un quelconque dérangement ?
Je baissa un instant la tête et réfléchit, j’étais dans la merde. C’était bel et bien le professeur de botanique…ça ne pouvait pas mieux tomber ! Après ce qui c’était passé au bord du lac entre nous, je risquais de me faire renvoyé à chacun de ses cours, d’avoir des mauvaises notes, de me faire punir pour rien…et j’en passe. Ou bien d’être sur la selecte et au premier mauvais pas de me faire tuer. Après tout il avait bel et bien essayé de me tuer la dernière fois. J’en gardais un souvenir horrible. Je le haïssais au plus profond de moi.
- Non, aucun…
Je lui mentais bien évidemment. Il devait s’en douter mais le mensonge était ma spécialité. Je l’avais fait tellement de fois, comme la plupart des gens je suppose, que mes mensonges ne pouvaient être que des réalités pour les autres. Mais passons.
Après m’être rappelé chaque détail de notre première confrontation je souris de nouveau. Je le détestais certes, mais l’aimais bien aussi. Bon peut être pas « l’aimait bien » mais des sentiments de joies me parcouraient tout le corps. On c’était bien amusé et j’adorais le provoquer. De plus on s’ennuyait à un tel point ici. Je me demande comment font les moldus…les pauvres. Moi en étant sorcière je m’ennuyais dans mon école de magie…eux en allant au boulot la journée et en dormant le soir je n’ose même pas imaginer leur niveau d’ennuie. Jamais je ne vivrai comme eux et s’il faut réveiller le Diable pour que je m’amuse et bien je le ferai. En regardant le professeur de botanique je m’aperçus que je l’avais peut-être déjà réveillé. Sa cruauté et le pouvoir qu’il avait n’avait sans doute aucune limites et sa me faisait très peur.
Je sortis quelque instants de mes pensées et me mit à réfléchir à tous les sentiments qui m’envahissais. Ils étaient contradictoires, d’un côté j’avais peur lui, avais envie de partir en courant et souhaitais de ne jamais le revoir et de l’autre je ne voulais que continuer notre « petit jeu » et l’affronter. Qu’est-ce que j’allais faire… ? Je n’étais vraiment pas sortie de l’auberge.
- Et puis-je savoir ce que vous venez faire ici, mademoiselle Leight ?
C’est vrai…qu’est-ce que j’étais venu chercher ici au faite ? Je ne me rappelais même pas de ce qui m’avait amené dans cet endroit. Je baissa la tête sur sa blouse blanche, taché de trace de terre et autres trucs dégoutant et me rappela alors. J’étais venue pour rattraper le cours précèdent. Déjà qu’il ne devait pas beaucoup m’aimer si en plus je séchais ses cours…mais qu’est-ce que je pouvais y faire ? La botanique n’était pas ma matière préférée, j’adorais les potions et les sorts de défenses contre le mal. C’était ainsi. D’ailleurs pendant son premier cours je devais être en train de m’exercer à lancer des sorts de défense contre un de mes potes, sans doute avec une clope à la bouche. J’en avais eu marre d’être une gentille petite fille, marre de respecter les ordres et de suivre un règlement. Mes parents n’étaient plus là, je pouvais faire ce que je voulais de ma vie et personne ne dirait rien. De plus, je devais être en pleine crise d’adolescence puisque je ne voulais qu’une chose : m’amuser. Comme je l’avais pensé il y a quelques secondes je ne voulais pas m’ennuyer.
- Je n’étais pas là lors de ton précédent cours, j’aimerais savoir les devoirs à faire et rattraper ce dernier…si c’est possible bien évidemment.
Je risquais beaucoup en lui avouant mon absence et en lui demandant de me faire rattraper le cours mais je m’en foutais. Je le provoquais une nouvelle fois, mais différemment. S’il me virait, je serais encore plus dans la moise mais avec lui je l’étais déjà…un peu plus ou un peu moins, quelle importance. Déjà que je continuais de le tutoyer au lieu de le vouvoyer comme je le faisait avec tous mes professeurs…Je m’approcha un peu plus près de lui et attendit sa réponse. Il restait assis sur son bureau en réfléchissant alors je me calla sur la table du premier rang. Son visage ne transmis aucune réaction et ça m’ennuyais un peu, je ne lâcha pas son regard et mordilla ma lèvre inférieure. |
| | | | Matt Reegans
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| | Sujet: Re: Survivre plutôt que vivre. (Pv Eleanore) Ven 30 Déc - 12:42 | |
| Si la jeune Leight baissa un instant sa tête en direction de ses petits pieds, elle la releva très vite. Au moins, elle avait du caractère. Parce qu’une fille sans caractère, c’est une femme insignifiante. Et Voldy seul sait que je ne supporte pas celles qui se plient à la moindre exigence de leur mari. Certes, on pourrait penser en me voyant que je suis un vrai macho, mais j’ai vécu toute mon enfance avec ma petite sœur de deux ans moins âgés, et les filles ont un esprit beaucoup plus différent du notre, ce qui peut parfois s’avérer fort utile. Donc non, je n’étais pas macho. Sauf avec les gamines prétentieuses.
- Je n’étais pas là lors de ton précédent cours, j’aimerais savoir les devoirs à faire et rattraper ce dernier…si c’est possible bien évidemment.
Tutoiement. La jeune petite blonde n’avait donc peur de rien. Bien sûr, j’avais vraiment envie de lui dire que en effet, ce n’était pas possible, lui dire de sortir et la renvoyer à chaque fois qu’elle franchirait le seuil de ma classe si jamais l’envie lui prenait de commencer à suivre vraiment les cours de Botanique. Même si j’en doutais.
Malheureusement, ça ne m’était pas permis, et de ce fait si je faisais pareille chose, j’aurai des problèmes avec la direction. Et c’était bien la chose dont j’avais le moins envie. Avoir des démêlés avec les hauts-placés. Je soupirais d’agacement. Tiens, encore une chose dont j’avais pris l’habitude depuis mon arrivée ici. Et mes excursions dans la forêt interdite. Bon.
- Puisque je suis obligé de donner la matière, même si je préférais te laisser comme ça jusqu’à tes examens, je vais donc te la donner.
Je laissais passer un petit silence, mais pas assez long pour qu’elle réplique. J’allais lui faire regretter son absence prolongée à mes cours. Et puis ce n’était pas comme si la botanique était une matière embêtante… Enfin, pour ma part.
- Mais tu vas venir deux fois par semaine, le soir, dans mon bureau. Et la matière, tu la rattraperas en retenue.
Ah ! Bon, si ça se trouvait ça ne la dérangeait pas. En même temps, être deux fois par semaine dans un bureau avec une bombe comme moi… Bon, d’accord je me calme. Et j’arrête de me lancer des fleurs.
Je me relevais de mon bureau sur lequel je m’étais assis. Et fis le tour de celui-ci. Prenant une plume, de l’encre et un parchemin vierge, j’y inscris le pourquoi du comment elle serait en retenue pendant… mmh, disons un mois. C’est-à-dire huit heures de retenue. Ainsi, si un autre de ces professeurs voulaient une explication du pourquoi elle ne pouvait venir un soir pour je ne sais trop quoi, la jeune Gryffondor aurait une bonne excuse. Et par la même occasion, se verrait obligée de venir.
Je m’approchais alors de Mademoiselle Leight. Et lui fourrai le parchemin entre les mains.
- Autre chose peut-être ?
Je la dominais de toute ma taille.
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| | | | Eleanore Leight
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| | Sujet: Re: Survivre plutôt que vivre. (Pv Eleanore) Lun 2 Jan - 17:17 | |
| - Puisque je suis obligé de donner la matière, même si je préférais te laisser comme ça jusqu’à tes examens, je vais donc te la donner.
Ouf…c’est bon j’étais sauvé. Il voulait bien me faire rattraper. J’avais pas mal de chance en fait. Je ne savais pas pourquoi il faisait sa mais ça m’arrangeait bien. Au moins je ne serais pas paumé pour ses prochains cours et je pourrais assurer aux examens. Il suffisait juste d’oublier nos différents. Et ça, ça n’allait pas être facile. Il avait quand même faillit me tuer… !
Je souris et ouvrit la bouche mais je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit. Il reprit la parole :
- Mais tu vas venir deux fois par semaine, le soir, dans mon bureau. Et la matière, tu la rattraperas en retenue.
Quoi… !? Mais il avait complétement pété un câble ou quoi… ? Il voulait vraiment me tuer en fait. Me retrouver deux fois par semaine dans son bureau, seule, avec lui…et en plus le soir. Oui c’est cela, il voulait m’attirer vers lui et au dernier moment m’envoyer le sortilège de la mort. Il était complétement fou ! J’allais répliquer que c’était de la folie et que, non, je ne viendrais certainement pas quand je me rappela que je n’avais pas vraiment le choix. Après tout je devais absolument rattraper le dernier cours et puis, passer quelques heures avec lui, dans son bureau, le soir, ne devait pas être si terrible que ça. Quelques filles aurait tué pour pouvoir être à ma place. Non je ne rigole pas…il est plutôt beau gosse. Ce n’est certes pas un dieu vivant, oh non, mais dans le genre…je ne dirais pas non.
Bon je m’emballais la, il fallait que j’arrête. Il passa derrière son bureau, pris un parchemin et une plume puis gribouilla quelques mots. Il me tendit la feuille que je pris avec soin. Je me mis debout, coller entre lui et le bureau de derrière et regarda les horaires qu’il m’avait donné.
- Autre chose peut-être ?
Je leva les yeux vers lui et remarqua qu’il me dominait de toute sa taille. Il était impressionnant et si je n’avais pas eu une très grande envie de….je ne sais quoi…je serais partit en courant. Il faisait plutôt peur. Les horaires me convenaient malgré le fait qu’elles commençaient à 19 heures. Il ne me laissait pas beaucoup de temps entre la fin des cours et le début de la retenue mais il fallait s’y faire. Je sortis de ma réflexion et lui demanda quelques précisions.
- Oui…pour les retenues, à quelle heure tu me libéreras ? Ce n’est pas que je ne veux pas rattraper mes cours ou rester longtemps avec toi mais bon…il faut quand même que je mange et dorme.
« Libéreras » n’était peut-être pas le bon mot puisqu’il ne m’allait pas me kidnappé mais c’était sorti tout seul. Et puis passer plus de deux heures avec lui pourrait devenir louche…surtout s’il ne me tuait pas avant. Je lui laissai le temps de répondre à ma question puis m’approcha un peu plus de lui. Je le frôlais mais ça n’avait pas l’air de le dérangeait :
- Et juste une dernière question, si ça ne té dérange pas, la première retenue est ce soir ? J’ai du mal lire je crois….
Il avait mis sur le parchemin la première heure de retenue à ce soir… ! C’est qu’il était pressé en plus. (Plus vite on se débarrasse de ses ennemis mieux c’est….non ?). Enfin j’espère qu’il ne me voyait pas comme ça…
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