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 Jeux dangereux.

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Zakaël Whyte
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MessageSujet: Jeux dangereux.   Jeux dangereux. Icon_minitimeDim 16 Jan - 0:08

Corps enlacés, chaleur retrouvée, dignité dans le cul.

Jamais encore je ne m'étais posé la question sur mes penchants et attraits, d'ailleurs personne ne le devrait, jamais. Après tout, ce genre de doutes n'ont pas lieu d'être, c'est vrai, ces choses viennent naturellement! On ne choisit pas ce genre de choses... On ne choisit pas la personne. Masculin ou féminin, hétéro ou homo, les gens sont toujours coincés dans leurs idéaux de modèle parfait. Une femme va avec un homme, et un homme avec une femme. Point. Et les autres? On les méprise. Je n'ai jamais compris pourquoi les homosexuels étaient-ils aussi mal vus... Après tout, si leur coeur avait été touché par quelqu'un du même sexe, où était le problème? Nous sommes tous humains, tous égaux. Les femmes se sont longtemps battues pour avoir un statut identique à celui des hommes. Maintenant qu'elles l'ont, doit-on les considérer comme des hommes? C'est ce qu'elles ont toujours voulu après tout, non? Leur égalité avec les hommes, elles en ont toujours rêvé, alors maintenant qu'elles l'ont, pourquoi un homme ne pourrait-il pas aimer un homme? Puisque l'homme est au même niveau que la femme.

Heureusement, je n'avais jamais eu la décence de m'imposer ces doutes. Je saurai bien qui j'aime. Homme ou femme, un être humain reste un être humain. Selon moi, la différence ne peut se faire que au moment de l'accouplement. C'est là que se pose le problème... enfin, ou presque. Mais quel mal y a-t-il à aimer une personne du même sexe que soi? De toute façon, je ne me suis jamais posé la question, et pour l'instant je n'ai jamais eu affaire à ce problème. Je ne suis encore jamais tombé amoureux. Vous allez me dire que je change de copine comme de chemise, et que je fais des conquêtes tous les vendredis, samedis et dimanches soirs... Et que parmi tous, n'y en a-t-il jamais eu qui marqué? A vrai dire, non. Je suis un vrai salaud. J'aime ça.

Aujourd'hui, vendredi après-midi, J'avais fini mon dernier cours de la journée un peu plus tôt que d'habitude, en effet, un idiot s'était envolé sur son balais pour atterrir non loin du Saule Cogneur, je vous dit pas la frayeur qu'il s'est faite. Heureusement qu'un ex attrapeur aguerri se trouvait non loin et a pu le sauver à temps... Après qu'il se soit ramassé une branche en pleine tronche, que je l'ai ramené plus loin à terre, sans avoir pu sauver le balai, après que j'ai eu fini de calmer mon fou rire, j'ai enfin pu le ramener à notre chère infirmière, j'ai nommé Joachim Palmeira. Et le cours s'est précipitamment puisque plus personne n'osait plus remonter sur son balai. Triste sort quand même, mais bien drôle il fallait l'avouer!
J'avais donc décidé de rendre visite à notre cher Professeur de Botanique, Matt Reegans. La rumeur courrait comme quoi il était l'un des plus charismatiques professeurs de l'école... Après moi, tout naturellement. Je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer cet homme, il semblait qu'il avait été fort occupé depuis le début de l'année, soit y'a une semaine, soit c'était moi qui avait été trop occupé...Enfin, comme c'est impossible, ça devait être lui! Il devait sûrement être dans les serres à travailler sur ses plantes... Je m'étais toujours demandé quel attrait pouvait-on éprouver envers les plantes? Personnellement, je préfère les balais.

Je traversai le parc d'un pas décidé, passant bien loin des élèves qui prenaient du bon temps en fin de semaine, à se prélasser au bord du la, ou simplement à courir sur les plaines herbeuses qui avaient toujours fait la fierté de notre si prestigieuse école de Magie. J'arrivai bien vite aux serres. Un grand bâtiment avec une immense toiture de verre se profilait devant moi. Elève, j'évitais le plus possible ce bâtiment, va savoir pourquoi, ce cours ne m'avait jamais intéressé et puis mon premier cours avec les pousses de mandragore m'avait toujours traumatisé... un élève était vite tombé dans les pommes. Sur le moment, ça m'avait bien fait rire, mais le pauvre garçon ne s'était réveillé qu'après un mois. Il avait apparemment des oreilles fort sensibles... Et puis que j'étais dans le même cas que lui, oui je déteste qu'on touche mes oreilles, j'ai toujours eu ce problème, et bien je redoutais que cela ne m'arrive aussi...
La porte était entrebâillée, j'en déduisis donc que j'étais invité à entrer sans frapper.
C'est d'ailleurs ce que je fis. Je me faufilai sans bruit à l'intérieur et pris soin de ne pas me faire remarquer. Personne. Peut-être n'était-il pas là? Enfin... allons! Les serres sont si grandes, il pourrait très bien être à l'autre bout? *Mais peut-être me ferais-je attaquer par une mandragore?...* Balivernes! Que peuvent-elles contre Zakaëk Whyte l'invincible? Rien, évidemment... pas vrai?

Je traversai donc les serres d'un pas mal assuré, tout autour de moi se profilaient mille et une plantes toutes aussi farfelues les unes que les autres, je ne voulais franchement pas savoir à quoi servait d'avoir une plante grande de 2mètres, et carnivore qui plus est, dans une pièce... Heureusement qu'elle dormait... En tout cas, j'espérais de tout coeur qu'elle dormait!
Je passai entre les rangées veillant à ne rien toucher, et enfin j'arrivai au fond de la salle. Bingo! Il était là. Accroupi et dos à moi, Matt Reegans semblait complètement absorbé dans son travail, il travaillait de la terre dans un pot, ou quelque chose comme ça, toujours est-il qu'il n'avait pas remarqué ma présence. Je pus donc le détailler, du moins de dos, à mon aise. Il avait de large épaules et semblait bâti comme un dieu grec. Ni trop, ni pas assez, juste ce qu'il fallait pour plaire! Et puis, des gouttes de sueur perlaient sont dos, pour terminer leur traversée plus bas. Je sentais que j'allais m'amuser un peu.
Je m'approchai de lui doucement, et me penchai à son oreille. Je murmurai alors tout bas, d'une voix on-ne-peut-plus sensuelle:


- Bonjour... Professeur Reegans.
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Matt Reegans
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MessageSujet: Re: Jeux dangereux.   Jeux dangereux. Icon_minitimeLun 17 Jan - 18:53

« You would not believe your eyes
If ten million fireflies
Lit up the world as I fell asleep

Cause they fill the open air
And leave teardrops everywhere
You'd think me rude, but I
Would just stand and stare.

I'd like to make myself believe
That planet Earth turns slowly.
It's hard to say that I'd
Rather stay aw…
» [ Owl City - Firefies ].

    Je n’aimais décidemment pas les réveils. C’est définitivement définitif. A part le fait de ce lever aux aurores, à quoi cela pouvait bien servir ? Je vous le demande. Je n’aimais pas non plus me lever avec les poules. Depuis toujours, tout m’avait été servi sur un plateau, fils unique d’une famille plus que riche, j’étais un prince. Le roi des princes. Je n’avais aucuns problèmes, ma vie était un compte de fées pour mecs. Et là, mon père m’avait envoyé ici pour que je prenne mes responsabilité, que je devienne un adulte accompli. Laissez-moi rire. A vingt-trois ans, on a encore tout le temps, toute la vie devant nous. Qu’est-ce qui m’a pris de suivre mon père là-dedans ? Pourquoi n’ai-je pas simplement dit non ? Pour une simple raison, j’aurai été déshérité. Devoir enseigner à des petits machins qui courent dans tous les sens le grand savoir des plantes les plus belles, les plus carnivores… Alors que je pourrais en profiter pour m’occuper de MES plantes, dans MON jardin, TOUT SEUL. Ben non. Je devais m’occuper de vieilles plantes, passées dans des milliers de mains, répéter sans cesse la même chose, mettre des points, avoir le moins d’élèves ratant leurs examens… Ah, ce que ça m’emmerdais. Enfin, passons. Je sortis de mon lit tout doux, tout chaud, tout bon. Je devais l’admettre, c’était quand même quelque chose de bien. Nous avions nos appartements, des banquets grandioses, des elfs pour nous servir. Mais ça n’empêchait, que je n’avais ma solitude. Et puis, il y avait deux raisons pour lesquelles j’avais choisi le poste d’enseignant pour le cours de Botanique. Premièrement, j’aimais plus que tous les plantes, leurs secrets, leurs magies. Et la deuxième, c’était que les serres étaient l’un des endroits les plus calmes, peu de personne venait vous dérangez en dehors des heures de cours. J’étais tranquille. Je descendis prendre mon petit déjeuner, très tôt. En entrant dans la Grande Salle, celle-ci était quasiment vide. A l’exception de deux trois élèves de première années, vu leur taille. Petits morpions. Je commençais par un cours de quatrième. Ce qu’ils pouvaient être fatiguant. Toujours occupé à essayer de surpasser son voisin, de faire mieux, de draguer plus. Alors évidemment, ça faisait des ravages. Et pas dans mes plantes, non, dans leurs groupes. Certains faisaient tellement peu attention, regardant tellement dans l’assiette du voisin, qu’ils n’en rataient pas une pour se faire piquer, mordre, pincer, couper, une partie du corps par une plante. Un vrai bonheur. Quoique, je ne pouvais le montrer. Et j’étais bon pour l’emmener chez notre infirmier Joaquin Palmeira.
    Enfin bon, petit plus aujourd’hui, c’était que l’on était vendredi. Qui dit vendredi, dit pas de cours cette après-midi, qui ne dit pas cours, dit congé, qui dit congé, dit deux jours de repos sans ces morveux dans vos pattes. Oui, j’aimais bien le vendredi.

    Miracle, aujourd’hui c’était passé très vite, et nous étions déjà fin d’après-midi. Le soleil était encore haut dans le ciel, éclairant le lac, le rendant ainsi scintillant de mille feux… Non, je n’étais pas poète, loin de là. Je savais juste reconnaître quand la nature était belle. Et je préférais de loin ce qu’elle faisait d’elle-même, et non avec l’aide des hommes. Moldus ou sorciers. Ça restait toujours superficiel, trop « in ». Depuis petit, la nature éveillait en moi des sentiments immenses, inconnu, étrangers. Mais j’aimais ça. Depuis toujours, j’ai voulu en faire mon métier. Travailler toute sa vie avec les plantes, la nature, était pour moi une joie. Dans mon jardin personnel, on pouvait trouver de tout. Quand mon père rentrait de voyages, j’avais toujours droit à une nouvelle petite pousse, venue de je n’sais où. Loin souvent. Pour se faire pardonner de ses absences répéter. Mais personnellement, je m’en foutais totalement qu’il ne soit jamais là. J’étais très bien tout seul. Ma mère était une modeste vendeuse dans un magasin d’électroménager. Moldue de naissance, elle détestait tout ce qui avait attrait à la magie, et c’est ce qui avait fait que mon père, sorcier au Sang-Pur était devenu un des plus grand dirigeant du monde dans une société qui vendait toutes sortes d’objets « hifi ». Mais une société moldue. Ce qui avait fait qu’il était vite monté de grade en grade, et donc devenu le chef suprême. Bon, il avait surement fait usage de magie, mais passons. Je n’avais donc jamais eu de problèmes niveau finances, ni d’autres problèmes enfaite. Petit, je n’avais pas non plus été à Poudlard. Mon père m’ayant pris un « professeur particulier », qui avait vite abandonné. Je n’étais donc pas spécialement doué en magie. Les sors, potions, enchantements, défenses, métamorphoses magiques étaient pour moi quelque chose de très très vague. Je n’en connaissais que les bases. Seul la botanique m’avait inspiré, et ayant un don, sans pour autant m’en vanter, j’avais fait excellence là-dedans, et avait pourvu le poste d’enseignant, ce qui m’avait tout de suite été confié. Malgré ma réticence à apprendre aux petits, trop souvent turbulent, je m’attelais fidèlement à ma tâche, essayant de faire passer mon amour pour les plantes dans mes cours. Ça marchait ? Je n’en savais rien, et puis c’était tant pis pour eux. C’était eux qui devaient passer leurs examens, moi j’étais libre.

    En temps de chaleur, les serres étaient un vrai fourneau. Comme aujourd’hui en somme. Je venais de recevoir par hiboux un « Mimbulus Mimbletonia ». Plante très rare. J’avais enlevé mon t-shirt, et je travaillais sur ma nouvelle plante. Dans ces moments-là, j’étais on ne peut plus concentré. S’il se passait un cataclysme à côté de moi, je n’en saurais absolument rien.
    Quand tout à coup, je sentis une présence derrière moi, et vit devant moi une ombre se pencher doucement.


    - Bonjour... Professeur Reegans.

    Je sursautais à moitié, et me retournais pour voir à qui appartenais cette voix, plus que mielleuse. Un grand jeune homme, aux cheveux bruns et aux yeux clairs se tenait debout face à moi, à quelque dizaine de centimètres. Pour ma part, j’étais accroupi, des gouttes de sueur dégoulinant un peu partout sur mon torse, les cheveux trempés. Et je dois dire, si quelqu’un passait par là, il ne pouvait que trouver cette situation plus qu’ambiguë. Laissant tomber mes outils, je me relevais. Je n’étais guère plus grand que lui. Me reculant de quelque pas, pour juger du regard mon interlocuteur. Que pouvait-il bien me vouloir ? Moi qui n’aimais pas être dérangé, et surtout un vendredi après-midi. Si je me rappelais bien, lors du banquet de rentrer en septembre, il était dans aussi assis au banc des professeurs. Défense contre les forces du mal ? Non… Ah, oui, professeur de vol. Et ça ne pouvait qu’être ça, vu sa dégaine. J’avais souvent entendu parler de lui comme quelqu’un imbu de lui-même. Etait-ce fondé ? J’allais bien le voir.

    Alors que j’allais lui demandé ce qu’il faisait ici, je vis derrière lui, une de mes plantes les plus carnivore bouger. Et rapprocher doucement ses longues tiges mortelles de mon invité. Ce n’est pas que je serai heureux d’être débarrassé d’gêneur… Quoique… Mais bon, cela voudrait dire que j’aurai des traces de sang, et du travaille en plus. Donc, non merci.


    - Bonjour Professeur Whyte. Ce n’est pas que je ne voudrais pas vous offrir un verre ou quoique ce soit. Mais vous risquiez de vous faire déchiqueter avant d’avoir pu terminer. Effectivement, vous avez derrière vous une plante carnivore prête à vous couper la tête.

    Je ramassai mes outils, et les replaçai dans leur boite. Un petit sourire sadique aux lèvres. Peut-être que comme ça, je serai de nouveau tranquille. Alors mon petit Whyte, sais-tu te battre contre la plus dangereuse plante de cette serre ?
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Zakaël Whyte
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MessageSujet: Re: Jeux dangereux.   Jeux dangereux. Icon_minitimeDim 1 Mai - 19:32

Matt Reegans sursauta quelque peu. Bingo, j'avais eu ce que je voulais. Surprendre les autres, tel un chat dans la nuit noire, il n'y a rien de plus excitant... Tandis qu'un sourire satisfait s'affichait sur mon visage enjoué, il se releva et me fit face, reculant de quelques pas. Peur? j'en doutais fortement. Bien que jamais encore je n'avais parlé au professeur de botanique, j'avais entendu parler de lui comme d'un personne un peu blasée, je m'en-foutiste... Il paraissait même que seule la botanique l'intéressait. Etrange, n'est-ce pas? Enfin, cela faisait tout son charme. C'était une personne assez intéressante, mystérieuse et à la fois réservée. Que cherchait-il à Pourdlard? Il n'avait l'air bien à sa place que dans les serres... En effet, j'ai cru comprendre qu'une fois dans les serres, il devenait quelqu'un de, comment dire... épanoui? C'était en quelque sorte comme ça, mais quitte à savoir pourquoi, je n'en avais aucune idée.

- Bonjour Professeur Whyte. Ce n’est pas que je ne voudrais pas vous offrir un verre ou quoique ce soit. Mais vous risquiez de vous faire déchiqueter avant d’avoir pu terminer. Effectivement, vous avez derrière vous une plante carnivore prête à vous couper la tête.

C'était l'une des premières fois que j'entendais la voix du professeur de botanique, et je devais avouer qu'il y avait quelque chose en lui qui m'inspirait fortement. Il m'intriguait énormément, et là encore, je n'avais pas la réponse au pourquoi du comment.
Quelque chose dans sa voix m'intriguait. Il y avait ce petit quelque chose, qui ensorcelait, envoutait.. que sais-je... Quelque chose, bon sang! Et puis, il était vrai qu'il avait un charisme fou. Il était vachement bien bâti, un peu plus grand que moi, avec de larges épaules, et des bras musclés comme il faut. il dégageait une aura de bien être, en tout cas, on voyait qu'il était dans son élément.
Me rendant enfin compte de ce qu'il venait de me dire, je me retournai dans un bon, prêt à faire face à la menace qui voulait me prendre par derrière. Une énorme plante carnivore se dressait là, face à moi, articulant ses "tentacules" vertes prêtes à fouetter toute créature s'approchant d'un peu trop prêt de ses épines. D'ailleurs, ces épines étaient aussi grosses que mes doigts, si pas plus. Sa tige, si on pouvait appeler cela une tige, faisait sûrement deux fois ma taille et deux fois mon tour de taille... Enorme, c'était exactement le mot qui convenait à décrire cette... ce truc. Sa "gueule" remplie de dents acérées comme des griffes fouettait l'air d'un air menaçant et faisant claquer sa mâchoire à tout va. Elle avait ce petit quelque chose de terrifiant. Oui, j'ai dit ce "petit" quelque chose... Allons, j'étais Zakaël Whyte, j'avais bravé tempêtes et chaleurs insurmontables pour attraper une balle volante filant à toute allure et aussi petite et visible qu'une mirabelle, ce n'était pas une plante qui allait m'abattre. J'aurais bien incendié cette saleté, mais ayant eu vent de l'attrait que portait Matt Reegans aux plantes, je ne voulait pas lui faire mauvaise impression la première fois en brûlant l'une des plantes les plus... extraordinaires que contenait les serres de Poudlard. J'évitai, heureusement que le Quidditch m'avait procuré des réflexes naturellement vifs, de grâce le fouet vert que me lança l'horrible plante carnivore, et d'un geste rapide, sorti ma baguette. D'un geste vif et précis, je pointai la "plante" et esquissai un mouvement. La plante s'immobilisa instantanément. Oui, étant plus jeune, j'avais fait partie du club de duel. Et oui, j'avais souvent eu de bons combats, sortant très souvent brillant et victorieux. Et même si les sortilèges n'étaient pas ma matière favorite, je m'en sortais plutôt pas mal. Satisfait de ce que je venais de faire, sans avoir perdu mon sang-froid. Ah, j'avais maitrisé la situation en quelque secondes seulement. Evidemment, quand on a été capitaine et attrapeur, et puis entraineur de Quidditch, on a vite appris à réfléchir et agir vite. Sinon, c'était la défaite assurée. Je l'avais appris à mes dépens lors de mes premiers match...

Je me retournai enfin vers la raison qui avait guidé mes pas jusqu'ici. Matt Reegans, professeur de Botanique à Poudlard. Je relevai la tête, remettant l'une de mes mèches rebelles en place. Je remis ma baguette en place, lentement et majestueusement, et mis mes pains dans mes poches, me balançant sur place. Je ne pouvais pas rester en place. Wouh! Va te faire voir saloperie de plante carnivore. Je jetai un coup d'oeil en arrière, admirant mon oeuvre. La plante était dans une position d'attaque, immobilisée, pointant sur moi les minuscules trous noirs qui lui servaient d'yeux. Je me retournai de nouveau vers mon homologue qui venait de ranger ses outils, et lui affichai un sourire satisfait.

- Maintenant que c'est réglé, j'espère que vous pourrez me payer un verre.


Je j'époussetai doucement mon pantalon, faisant tomber les quelques poussières qui le parcouraient. Boire un verre était le meilleur moyen d'apprendre à connaitre une personne. Par contre, il ne fallait alors que je ne boive pas trop. Il risquait d'être bien surpris de mon attitude. Matt Reegans avait l'air d'être une personne plutôt calme. Moi aussi, je dois dire. Néanmoins, avec un coup dans le nez, moi qui avait l'habitude vouvoyer tout le monde et d'avoir de bonnes manières, je me mettais à gueuler à tout va, et à qui voulait l'entendre, à qui ne voulait pas aussi d'ailleurs, que j'étais prêt à boire jusqu'à pas d'heure. J'avais réellement envie de connaitre ce nouveau professeur, au même titre que moi. Il m'intriguait réellement...
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Matt Reegans
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MessageSujet: Re: Jeux dangereux.   Jeux dangereux. Icon_minitimeVen 17 Juin - 13:31


    Lentement, tout en me retenant de rire, je rangeais les dernières petites plantes que j’avais reçues ce matin même. Evidemment, ce’ n’était pas un rire de joie. Il ne faut pas pousser non plus. Je me délectais juste de l’embarras dans lequel s’était mis ce cher collègue. Je mis ensuite les végétaux sous verre, car ils avaient besoin des rayons du soleil, mais sans être exposés aux douces caresses du vent. Un art les plantes, vraiment. Une fois plongé là-dedans, que très peu de chose pouvait me faire sortir de l’état second dans lequel j’étais. Et seule une seule chose pouvait me rendre la pareille. Le bonheur de la souffrance, la joie de voir la peur se propager chez eux quand vous étiez là. L’extase de se dire que vous étiez plus puissant que toutes ces larves molles. Je me comprenais.

    Le temps que je me retourne, Whyte avait immobilisé ma plante. Elle n’en mourrait pas, mais on ne touche pas sans problème à mes plantes. Mes armes de combat, entre autre. Elle aurait mieux fait de le bouffer tout cru. Ça aurait été un ennemi de moins, une chance de plus de réussir ça. Qu’était-ce ? Quelque chose. Passons. Je m’avançai vers ma plante et la reculai dans un endroit où d’autres congénères à elle reposait déjà. D’un coup de baguette, je lui rendis sa mobilité. Je refermais la porte de la « cage ». Whyte était toujours là. Bon.


    - Maintenant que c'est réglé, j'espère que vous pourrez me payer un verre.

    Je ne crois pas non. Ma phrase précédente n’avait été que pour combler à la sienne. Je pourrais te payer un aller simple pour la forêt interdite. Oui. Mais non. J’attendrai que tout soit en place, d’avoir pu amener assez de gens sans craindre de tout fausser. J’étais patient… Enfin non, mais je le devais. Et puis en soit, même avec toute la volonté du monde et l’envie de la planète, à deux, nous ne pourrions pas faire grand-chose. Je patienterai donc.

    Au pire, je pourrais partir, fermé les serres à clefs, et laisser Whyte, seul, avec des plantes carnivores, en ayant soin de les avoir laissé en liberté juste avant de partir. Là, ça pourrait passer comme un accident. Sanglant, mais accident. Quoique, j’avais entendu des bruits, des chuchotements. Comme quoi quelqu’un à Poudlard voulait du mal à l’école. Ils avaient des suspections, mais rien ne disait qu’ils les portaient sur ma personne, pour l’instant. Ce qui voulait dire, que si Whyte mourrait dans mon endroit… Bon, nous reléguions ce plan à une solution finale.

    Je remis mon t-shirt, et pris ma cape. Signe voulant dire que l’entretien était fini.


    - Je pourrais… Mais je n’en ai pas envie.

    Pas content ? Je m’en balançais comme de l’an quarante. J’avais mieux à faire. Comme me diriger d’un pas lent et normal, vers la forêt, à l’intérieur, entre ses arbres. Tout en regardant dans sa direction, j’eus un sourire qui se disait sadique. Je pensais à tout ce que j’avais commencé avec l’aide de cette personne à préparer. C’était presque près.
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