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 Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira)

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Nell Holly
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MessageSujet: Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira)   Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira) Icon_minitimeJeu 16 Déc - 19:46

Je n’aimais pas la nuit. Je n’ai jamais aimé la nuit, et ce n’était pas maintenant que ça allait changer. Il se passait des choses bizarres pendant la nuit. Souvent, au matin, je ne me souvenais plus de rien, j’avais des trous noirs. Alors que j’étais sûre de ne pas avoir dormi. Etrange. Souvent, je me réveillais dans mon bureau, sur ma chaise, la tête dans les bras, et en allant me passer de l’eau sur le visage, celui-ci ainsi que mes avant-bras étaient remplis de griffes, blessures, morsures.

Et comme chaque matin, je devais aller à l’infirmerie de l’école pour faire disparaître tout ça, pour qu’aucuns n’élèves n’aillent se poser des questions. Et ce matin encore, en me réveillant, je découvris les mêmes plaies. Et les mêmes douleurs, car malgré tout, ça faisait mal. Et je devais de nouveau aller tout faire soigner. Je me levai de mon bureau, remis de l’ordre dans ma chevelure blonde, et sortis de la classe, fermant bien celle-ci à clés au passage.

Je marchais le long du couloir du troisième étage. Suivant du regard les tableaux accrochés aux murs. Jamais je ne pourrais m’en lasser. Ces tableaux ayant chacun leur vie, leurs plaisirs. C’était amusant à regarder. Jamais vous ne passiez devant deux scènes identiques, même si c’était le même tableau. Les personnages avaient toujours une mimique différente, un bras, une main dans une position nouvelle. Petite, mon passe-temps était de trouvé l’erreur. Car certains tableaux allaient parfois chez leurs congénères, leurs voisins, pour parler, ou faire un jeu de cartes. Et vous trouviez parfois un chevalier dans une toile de servantes. Ah, tout ça me rappelait mon enfance. Nostalgie quand tu nous tiens… et puis non, ce n’était pas de la nostalgie, mais plutôt des souvenirs. Je ne regrettais jamais aucuns de mes gestes. Si j’avais fait telle ou telle choses, c’était ainsi, et pas autrement. A quoi bon ce prendre la tête ?

Bang en tout cas, pas à se prendre une armure en pleine face. Je frottais mon front douloureux, tout en m’excusant à la statue. Bizarre ? Je ne trouve pas.
Je tournais au coin du couloir, juste après la salle de métamorphose. En parlant de cette salle, nous n’avions toujours pas de prof. Etait-il absent ? N’en avait-on pas ? Personne n’était au courant. Il faut dire, que jamais personne n’avait rencontré la directrice de Poudlard, depuis son entrée. Elle était une sorte d’esprit invisible pour nous tous ! On savait qu’elle était là, puisqu’elle envoyait des lettres, et qu’on voyait quelque fois des hiboux sortir de son bureau, mais jamais personne n’avait pu lui parler. Même lors des repas dans la grande salle, sa place restait vide. Inconnue de tous.

Alors que je m’apprêtais à descendre un de ses escaliers tournant, une douleur fulgurante me pris à la tête. Et je dus m’accrocher à un mur pour ne pas m’étaler de tout mon long sur le sol. Mais qu’est-ce qui m’arrivait ? C’était la première fois que j’avais ça. Je me relevai tant bien que mal, mon crâne souffrant toujours le martyre. Et en plus de ça, je voyais flou. Vivement que j’arrive à l’infirmerie. Être ainsi faible me répugnait. J’étais quand même Nell Holly, professeur de sortilège, et par-dessus tout, directrice de Serpentard !

J’entrepris d’avancer tout doucement jusqu’à la rampe de l’escalier. A peine avais-je mis un pied sur la première marche, celui-ci tourna sur lui-même. Bon, maintenant, il fallait attendre que ce cher escalier reprenne sa place initiale, ou deuxième option, je faisais tout un détour. Réflexion faite, j’attendrai qu’il se retourne. Et je m’assis sur les marches, attendant.

Dix minutes plus tard, je mis pied sur le couloir du deuxième étage. Enfin. Les cours allaient bientôt commencer, et je devais me dépêcher t’atteindre l’infirmerie avant qu’un élève me voit avec ses horribles blessures. Arrivée devant la grande porte, je ne pris même pas la peine de toquer, et entrai tout de suite. Ah quoi bon, Joaquin était surement dans l’arrière pièce. Effectivement, il n’y avait personne. Je traversai les lits blancs et m’arrêtai devant le bureau de l’infirmier. Cette fois-ci, je toquai. Politesse avant tout.


« Toc toc »
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MessageSujet: Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira)   Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira) Icon_minitimeSam 18 Déc - 22:42

"Toc toc"

Ce jour-là, elle était en avance. La directrice de Serpentard avait pris pour habitude, depuis un certain temps maintenant, de me rendre visite pour que je la soigne rapidement avant ses cours. Je le faisais bien, mais sans que je ne comprenne comment, ses blessures réapparaissaient chaque matin. Je me décidais donc à ouvrir la porte. Sans surprise, c'était Nell. En tant qu'infirmier, je me devais de lui poser la question :

- Tu vas bien?

Question stupide, sans aucun doute. Je me doutais que sa réponse allait être négative, vu la peine qu'elle avait à tenir debout, mais mon serment d'Hippocrate me l'imposait. Elle me lancait alors un regard dont elle seule a le secret, un regard qui, après tant d'années, me faisait toujours autant froid dans le dos. Pour ne pas paraître totalement déstabilisé, je souriais en attendant, tout en me disant que si elle était en pleine possession de ses moyens, Dieu seul savait quel sort elle m'aurait jeté pour que jamais plus je ne puisse encore prononcer ces trois mots.

- J'en ai l'air?!

Honnêtement, non. Elle s'asseyait alors qur une chaise pendant que je lui prodiguais ses soins. D'abord, j'apercevais une bosse qui s'était dessinée sur son front. Elle avait du se cogner en chemin, ce qui ne serait pas étonnant, qui arriverait à marcher avec de autant de blessures? En temps normal, ce serait impossible, mais Nell n'était pas directrice de Serpentard pour rien. Je commencais donc à faire disparaître tout ça. Constat plus qu'inquiétant, depuis qu'elle venait me voir, les marques grandissaient, de manière infime, certes, mais ce détail, qui pouvait avoir son importance, ne m'échappait pas. La plus petite écorchure était devenue une griffe, et la plus petite commençait à ressembler à une entaille conséquente, etc...

Sans difficulté particulière, je parvenais à effacer toute trace de blessure. Mais ca n'allait pas. Comment une directrice de Hogwarts pouvait-elle se retrouver dans un tel état? Lorsqu'on était élèves, la rivalité de Nell avec les Gryffondor la poussait à les défier souvent, mais elle s'en tirait toujours sans dégat majeur, même face aux plus forts d'entre eux. Elle était d'ailleurs considérée comme la meilleure "Serpy" de l'époque. Et depuis que que je la connaissais, même dans les situations les plus difficiles, je ne souviens pas l'avoir déja vu comme ça. Vraiment, ca me perturbait. Lorsque je lui demandais si elle souvenait de quelque chose, elle me répondait que non. Et malgré mes connaissances, je ne pouvais pas expliquer le fait que ces marques revenaient quotidiennement. A moins que...non, impossible. J'avais souvent pensé à ca, mais je n'ai jamais osé lui demander, étant donné qu'elle m'avait confié n'avoir aucun souvenir de ce qu'elle avait fait la veille.

Elle se levait, après m'avoir remercié pour mes précieux soins, et s'apprêtait à sortir de l'infirmerie. Je l'ai suivie, et avant qu'elle ne pose la main sur la poignée, je lui demandais :

- Et dans tes rêves, n'y a-t-il pas un indice qui pourrait nous aider à résoudre ton problème?
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Nell Holly
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MessageSujet: Re: Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira)   Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira) Icon_minitimeDim 19 Déc - 19:19

Joaquin ouvrit vite la porte, sans tarder. Tant mieux, je ne voulais pas attendre plus longtemps. Ces blessures commençaient de plus en plus à me faire mal. Et si je ne trouvais pas vite un moyen de les faire disparaître définitivement ou d’en trouver la cause, je ne pourrais rester plus longtemps à Poudlard.

- Tu vas bien ?

Mon dieu, Joaquin ! Quelle question. Après m’être cognée, je devais avoir une bosse au front, mon visage était tuméfié de partout, mes bras étaient en sang, j’avais l’air de revenir de la troisième guerre mondiale. Alors non, ça n’allait pas, pas du tout très cher.

- J’en ai l’air ?!

Enfin, je ne voulais pas être méchante avec lui. Effectivement, je le connaissais depuis longtemps. Déjà étant plus jeune, quand je prenais mes cours à Poudlard, il y était aussi. Je ne lui avais jamais parlé, étant donné que je ne faisais jamais attention aux personnes qui m’entouraient. Et encore moins quand elles ne faisaient pas partie de la maison des Serpentards.
Je m’assis sur la chaise, afin qu’il puisse effacer toutes traces de blessures sanglantes. Joaquin me soignait du mieux qu’il pouvait. Et les résultats avaient toujours été positifs, quoique souvent éphémères. Mais les plaies avaient tellement l’air… surnaturel. Pas normale. On aurait dit qu’elles avaient été faites avec du venin. Mais qu’est-ce qui avait bien put m’infligé tout ça ? Au plus j’y réfléchissais, au plus la peur grandissait. Un animal ? Ce ne pouvait être possible, je ne sortais pas de ma chambre la nuit. Enfin, je le supposais, non ?
Mais je trouverai bien. Je l’espérais. Et avec l’aide de l’infirmier. C’était le seul au courant. Je n’avais même pas essayé de contacter notre directrice. Je n’aurai jamais eu de rendez-vous. Alors, je faisais avec ce que j’avais sous la main. C’est-à-dire mon intelligence, et l’aide de Joaquin, enfin je l’espérais.

Il avait finit. Je me regardai dans le miroir mis à disposition. Perfect. Tout était parti. Même si demain à la première heure, elles seront revenues. Enfin, passons.
Je me levais, le remerciais pour ses fabuleux soins, qui m’aidait à oublier tout ça pendant la journée entière, jusqu’au soir venu.
Et je me dirigeai vers la porte, alors que je m’apprêtais à ouvrir celle-ci,


- Et dans tes rêves, n'y a-t-il pas un indice qui pourrait nous aider à résoudre ton problème?

Lentement, je me retournais vers lui. Je ne m’étais pas trompée, il comptait bien m’aider à résoudre toutes ses interrogations qui planaient au-dessus de ses « blessures de guerres ». Mais était-ce vraiment des blessures de guerres ? Ou était-ce plutôt parce que je me cognais, en étant somnambule ? Bon, c’était peu probable, mais on ne sait jamais. Je lâchais un profond soupire. Et allai m’asseoir sur la chaise que j’avais quitté il n’y a même pas deux minutes. Il était encore tôt, je pouvais donc me permettre de ne pas retourner en classe directement.

- Je ne rêve jamais. Ou alors que très peu. Mais depuis quelque temps, effectivement, j’ai parfois des « flashs », je te l’accorde, c’est bizarre. Mais je n’arrive pas bien à l’expliquer. Le matin, je me réveille avec des impressions. Comme si je me rappelais de choses qui s’étaient passé pendant la nuit… Certaines fois, j’ai des goûts de sang dans la bouche, d’autre fois, j’ai un mal de dents épouvantable. Et chaque matin, je me sens coupable, comme si j’avais fait des choses horribles… Idiot n’est-ce pas ? Ahahaha…

Je rigolais plus pour me persuader que ce que je disais était totalement dénudé de sens. Je ne voulais pas admettre que ce que je venais de dire, puisse paraître vrai. C’était que de l’imagination, ce n’était pas possible… Quoique, si la magie existait… Non, je refusais de l’accepter. J’étais un être, plus ou moins, normal. A part le fait que chaque matin, on avait l’impression que je m’étais fait charcutée de partout.

Anxieuse, j’attendais la réponse de Joaquin.
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Joaquin Palmeira
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MessageSujet: Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira)   Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira) Icon_minitimeDim 16 Jan - 21:43

- Je ne rêve jamais. Ou alors que très peu. Mais depuis quelque temps, effectivement, j’ai parfois des « flashs », je te l’accorde, c’est bizarre. Mais je n’arrive pas bien à l’expliquer. Le matin, je me réveille avec des impressions. Comme si je me rappelais de choses qui s’étaient passé pendant la nuit… Certaines fois, j’ai des goûts de sang dans la bouche, d’autre fois, j’ai un mal de dents épouvantable. Et chaque matin, je me sens coupable, comme si j’avais fait des choses horribles… Idiot n’est-ce pas ? Ahahaha…


Il n'y avait vraiment pas de quoi rire, ce qu'elle venait de me dire m'avait complètement glacé le sang, et même si j'essayais de le cacher, ca m'étonnerait qu'elle ait pas remarqué que l'expression de mon visage avait changé. J'avais du mal à croire ce que je venais d'entendre, et le pire restait à venir, car je devais lui expliquer lui expliquer pourquoi ces blessures revenaient systématiquement, pourquoi elle ressentais ce mal aux dents, et pourquoi elle se réveillait chaque matin avec ce goût de sang dans la bouche.

- Ecoute, Nell...

Je ne savais pas comment lui annoncer la nouvelle. J'ai toujours préféré dire les choses avec douceur, même si un bon infirmier est normalement censé vous déclarer le pire de facon stoique, parfois à la limite de l'insensibilité. Je n'ai jamais aimé faire ça. Et surtout, je ne pouvais pas me comporter comme ça avec Nell, que je considèrais, comme les autres directeurs d'ailleurs, comme une amie. Mais je n'avais de toute façon pas le choix, Nell m'a toujours reproché d'avoir un caractère trop doux et fleur bleue. Je me décidai à tout lui révéler, sans retenue :
- ...je ne vais pas y aller par quatre chemins. Ces marques sur ton corps, tu te les as faites toi-même. Le goût du sang dans n'est pas une illusion, c'est ton sang que tu bois, et tu le bois à cause des nombreuses morsures que tu t'es faites.

Je m'arretai un instant pour voir sa réaction. Elle n'avait pas dû me prendre au sérieux car j'ai vu un petit sourire s'afficher sur son visage. Pour être plus précis, elle ne voulait pas me prendre au sérieux, mais en même temps, qui pourrait ça, croire à cette triste réalité? Personne que je connaisse en tous cas.

Je continuai ensuite à lui dévoiler mes conclusions.

- Tu te rapproches petit à petit de l'état de vampire, Nell. Et c'est problématique, car si tu deviens une vampire, nous serons obligés de te chasser d'Hogwarts.

Je voyais bien qu'elle était perturbée, et moi aussi j'avais du mal à réaliser ce que je racontais, mais ce que j'allais lui dire allait peut-être la rassurer.

- J'ai une solution pour toi. Reviens ce soir à l'infirmerie, tu dormiras ici, et dès que ta transformation commencera, ce sera à moi de jouer, mais tu dois me faire confiance. C'est risqué mais nous n'avons pas d'autres choix.

Comment allait-elle réagir?
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MessageSujet: Re: Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira)   Fatal injuries (PV Joaquin Palmeira) Icon_minitimeMer 2 Fév - 17:28

    Il mettait du temps à répondre. Et au plus le temps passait, au plus j’angoissais. Mais bordel, j’étais directrice de Serpentard, celle qui n’avait peur de rien, qui n’avait jamais de problèmes. J’avais une vie parfaite. Je ne pouvais pas avoir un quelconque problème, et surtout pas d’une si grande importance…

    - Ecoute Nell…

    Je n’aimais décidemment pas les « écoute ». Ils ne pouvaient signifier qu’une seule chose. Du négatif. Et rien de plus. Et puis, Joaquin ne pouvait pas m’annoncer quelque chose d’aussi trash d’un coup, non ? Depuis toujours, je me foutais de lui, car il était trop fleur bleue à mon goût. Il prit alors une sorte de profonde inspiration et commença à me déballer toutes ses paroles le plus vite possible.

    - … Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Ces marques sur ton corps, tu te les es faites toi-même. Le goût du sang dans n'est pas une illusion, c'est ton sang que tu bois, et tu le bois à cause des nombreuses morsures que tu t'es faites.

    Non. Puis, dis-moi tout de suite que je ne suis pas humaine. Que je suis bêtement un animal de cage. Je lui fis un petit sourire, pour lui faire comprendre que non, sa blague n’était pas drôle, loin de là.

    - Tu te rapproches petit à petit de l'état de vampire, Nell. Et c'est problématique, car si tu deviens un vampire, nous serons obligés de te chasser d'Hogwarts. J'ai une solution pour toi. Reviens ce soir à l'infirmerie, tu dormiras ici, et dès que ta transformation commencera, ce sera à moi de jouer, mais tu dois me faire confiance. C'est risqué mais nous n'avons pas d'autres choix.

    Pardon ? Moi un vampire ? Et quoi encore. De plus, je n’avais aucun souvenir d’avoir déjà mordu quelqu’un. Que ce soit animal ou humain. Il devait faire erreur, pas d’autres solutions. Et puis surtout, je ne voulais et ne devais pas être renvoyée. Pas avant d’avoir pu terminer ce que j’étais occupé à accomplir. J’étais sceptique, très sceptique. Comment voulez-vous que quelqu’un soit totalement zen, cool, souriant quand vous lui annoncez qu’il est devenu un monstre, une bête que l’on doit enfermer dans une cage. J’ai toujours dit que j’étais unique, que depuis toujours les gens faibles s’écrasaient devant moi, que je faisais peur. Mais à ce moment-là, j’aurai donné n’importe quoi pour être un être humain à part entière. Bien sur, je voulais être différente. Mais pas à ce point là.

    - Joaquin. Je ne peux pas croire que ce que tu me dis est vrai. Et tu crois vraiment que venir ici ce soir changera quelque chose ? Car si ce que tu dis est vrai. Alors, demain, tu n’existeras même plus.

    Je n’étais pas en colère contre lui, non, mais plutôt contre moi. Je hais la faiblesse, et encore plus mes faiblesses.
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